L’Ecosse est le premier producteur mondial de whisky dans le monde. Whisky, whiskey, Scotch whisky, Irish whisky, bourbon, rye…, ces multiples appellations désignent des alcools qui diffèrent par le goût, la méthode de fabrication, l’origine géographique et les traditions locales.
La première référence écrite relative à une eau-de-vie de malt (orge germée), élaborée en Ecosse dans une abbaye, date de 1494.
La production écossaise se développe modérément jusqu’au milieu du XVème siècle, puis s’accélère jusqu’à l’ouverture, en 1824, de la première distillerie légale de whisky.
Une trentaine d’années plus tard, Andrew Usher, employé dans cette même distillerie, a l’idée de mélanger le whisky « single malt » avec un whisky plus léger, à base d’autres céréales, le « single grain ».
Ce dernier est obtenu grâce à un nouvel alambic à colonne, perfectionné en 1830 par Aeneas Coffey.
Le premier « blend » écossais est né.
Le malt, ou orge maltée, désigne l’orge dont la germination a été déclenchée par trempage dans de l’eau pour développer une enzyme qui permettra de transformer l’amidon (sucre complexe non fermentescible) en maltose (sucre simple fermentescible).
Le « single malt » écossais est élaboré à partir d’orge maltée dont une partie a été séchée sur un feu de tourbe.
Le single malt est distillé à 70-73% Vol., alors que le single grain est distillé à 94,8% Vol.
Après avoir été réduits à 63% Vol. pour le premier et à 67% Vol. pour le second, l’un comme l’autre vieillissent au moins trois ans en barrique usagée.